Vous êtes confortablement installé dans votre siège 25 C de l’airbus A 320 qui vous emmène à Montréal. Un casque sur les oreilles, vous écoutez de la musique. Vous êtes loin de vous douter qu’à l’extérieur, à 10 000 mètres d’altitude, il fait - 50 degrés. Et que le son généré par les réacteurs est en théorie intolérable. Pourtant, vous écoutez de la musique au chaud... C’est en partie grâce aux matériaux isolants modernes qui tapissent l’intérieur des avions que ce confort est possible. A Saint-Nazaire, c’est l’une des toutes premières opérations qui a lieu sur les chaînes de montage : l’installation des matelas isolants thermophoniques dans la carlingue.