Le technocampus EMC² regroupe 21 structures sur un seul site près de Nantes. Cette plate-forme unique en Europe est dédiée à la recherche et au transfert de technologies dans le domaine des matériaux composites.
Technocampus EMC²
Le Technocampus EMC² a ouvert ses portes près de Nantes en septembre 2009. Il offre une plate-forme consacrée à la recherche sur les matériaux composites. On y réalise des prototypes fonctionnels pour l’aéronautique, la construction navale, l’énergie, l’automobile ou encore le ferroviaire. Sur sept bâtiments, il regroupe 21 structures : des industriels, des PME/PMI, des établissements d’enseignement supérieur et des instituts de recherche publics et privés. © Région Pays de la Loire/Ouest Médias
« La conception est une étape clé de la vie d’un objet, explique Arnaud Poitou, directeur de l’Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique, à l’Ecole Centrale de Nantes. C’est notamment à ce moment-là que nous devons prédire sa solidité. » Ici, chercheurs et étudiants s’adonnent donc à « l’ingénierie virtuelle », la simulation sur ordinateurs pour tester la faisabilité de nouveaux procédés et la robustesse des futures structures en composites (une association de fibres et de résine polymère). © Technocampus EMC²
La spécificité du Technocampus réside surtout dans ses installations. Par exemple, le Centre technique des industries mécaniques (CETIM) possède une ligne dite de pultrusion sur laquelle il est possible de réaliser des objets longs, on dit aussi profilés, en composites. Actuellement, ces objets sont généralement faits en bois et en acier. Le nouveau procédé développé ici pourrait avoir d’importantes répercussions dans l’industrie, notamment automobile et du bâtiment. © Région Pays de la Loire
A la manière d’un médecin plâtrant une jambe, ce robot positionne les fibres sur un moule pour créer une pièce. Si le procédé existe déjà avec des composites à matrice thermodurcissables (l’un de ces robots a récemment permis de réaliser toute une pointe avant d’avion avec ce type de technologie) EADS IW teste aujourd’hui l’utilisation de fibres sèches (c’est le cas sur cette image). Le but est ici de préformer la pièce, dans laquelle la résine sera injectée dans un second temps. © Région Pays de la Loire
Au cours de sa vie, un objet est régulièrement soumis à des contrôles non destructifs, afin de vérifier son état de santé. C’est la fonction du robot Lucie qui inspecte ici une partie d’un fuselage d’avion. Son laser engendre des ultrasons qui pénètrent l’épaisseur du matériau dont les caractéristiques sont ensuite analysées par un ordinateur. © Airbus SAS 2011 - Photos by S. Bonniol/Visuelles