Risques naturels, technologiques, financiers, terroristes, climatiques… La notion de risque fait partie de notre quotidien.

Les accidents majeurs de ces dernières décennies, en France ou à l’étranger, ont frappé les esprits par leur soudaineté, leur intensité et l’ampleur des dommages causés à l’environnement et aux populations. Ces accidents, même dans le cas de catastrophes naturelles, sont de moins en moins acceptés comme des fatalités par les populations. Nos sociétés se montrent en effet de plus en plus exigeantes à l’égard de la gestion du risque.
Celui-ci est défini par la probabilité de survenue d’un évènement et par l’étendue de ses conséquences. Il résulte de la combinaison d’un aléa et d’un enjeu. L’aléa est le facteur naturel ou technologique à l’origine du risque ; l’enjeu correspond aux dommages encourus par les biens ou les personnes. La gestion du risque passe donc par une connaissance approfondie de l’aléa et une réduction de la vulnérabilité par la mise en place de systèmes d’alerte ou de plans de prévention.
En région des Pays de la Loire, de nombreux chercheurs travaillent sur cette notion complexe de risque dans de multiples domaines : santé, climat, finance, informatique… Ils font souvent appel à des compétences transversales en sciences humaines et sociales, sciences économiques… et partagent généralement un constat : une meilleure connaissance du risque est une source d’innovation, de dépassement…
Qu’il soit subi ou affronté, le risque s’impose comme une entrée pertinente pour comprendre les sociétés contemporaines et les défis auxquels elles doivent faire face.